Selon le rapport publié le mercredi 27/7/2010 par les services de la gendarmerie et la police nationale, 164 cas de suicide ont été enregistrés au cours du premier semestre de cette année, dont 120 cas ont été enregistrés chez les hommes et 44 cas chez les femmes, dans la même période, 274 tentatives de suicide ont été enregistrés, 78 le cas pour les hommes et 196 cas chez les femmes.
Ces chiffres sont beaucoup plus loin de la réalité si on compte le nombre de suicide camouflé en mort accidentelle et les cas de suicide maquillés en mort naturelle par les familles des victimes pour s'épargner le déshonneur.
L'ampleur du taux de suicide en Algérie reflète la déprime d'une jeunesse livrée à elle-même. Le chômage est cité comme l'une des raisons principales de ce phénomène. 63% des suicidés sont sans profession, 8% se livrent au commerce informel et 6 % sont des étudiants.
La pauvreté, voire la misère, ne laisse aucune chance à cette jeunesse abandonnée. Pas plus, d'ailleurs, que l'incapacité du pouvoir actuel à traduire sur le terrain des promesses et fausses illusions qui, décidément, ne devraient engager que lui.
Une nouvelle année chez les jeunes algériens est synonyme d'angoisse et d'incertitude. Suite ....