L'élite
algérienne compétente et intègre est marginalisée au profit d'obscurs
affairistes voraces et impitoyables, qui ne lâchent pas prise. En plus de
l’absence d’une véritable élite politique et intellectuelle capable d’éclairer
la lanterne des populations sur les enjeux du moment, le pouvoir monopolise
l’information et la communication.
La compétence et le mérite
ont été chassés au profit de l’allégeance, de la médiocrité et de la
corruption.
La seule réussite du régime algérien ces dernières années est la généralisation de la corruption jusqu’à ce qu’elle devienne institutionnalisée.
La seule réussite du régime algérien ces dernières années est la généralisation de la corruption jusqu’à ce qu’elle devienne institutionnalisée.
Toutes les institutions du
pays sont affaiblies par les multiples
scandales de corruption qui ne cessent de prendre de l’ampleur, ce dysfonctionnement a mis le pays dans une phase dangereuse
Toutes
les tentatives de moralisation de la vie publique seront vouées à l'échec tant
qu'une lessive en profondeur n'aurait pas été opérée pour assainir en décrottant,
car le mal est profond. L'Algérie a besoin d'hommes neufs, intransigeants et
incorruptibles dont la seule devise est : " l'Algérie avant tout ".
Ces hommes existent.
Notre
pays est riche; ses richesses, employées à bon escient par des responsables
honnêtes, en toute transparence et avec équité, sont susceptibles de déclencher
un véritable électrochoc social salvateur, qui pourrait alors remettre la
société algérienne sur les rails du progrès et du développement.
C'est à dire, restaurer chez l'algérien
l'amour du travail bien fait , du civisme et de l'esprit de sacrifice. Car
l'algérien est génial, mais il a le défaut (ou la qualité) d'être frondeur et
têtu. Il est fatigué et déçu, mais il est patient et ne désespère pas
d'accueillir un jour les hommes providentiels, des hommes qu'il faut à la place
qu'il faut. Espérons que leur arrivée se fera sans trop de dégâts.